A LA DECOUVERTE DU TRESOR DES INCAS - Acte 3 - d'AREQUIPA A PUNO
La découverte des paysages de l'altiplano dès notre arrivée à AREQUIPA nous a vraiment fait prendre conscience de la "majesté" de la Cordillère des Andes et de sa beauté
des sommets chauves, des touffes de paja brava, herbe sèche voilà ce qu'est un paysage de l'altiplano péruvien
et des troupeaux d'alpagas .
Après dégustation de cochon d'Inde (cuy) roti (plat de fête des Andes depuis la période préinca) dont le gôut s'apparente d'après moi plus au cochon de lait qu'au lapin comme l'indiquent certains guides. (Perso j'ai bien aimé) et du pisco sour, boisson divine à base d'eau de vie de raisin, à boire modéremment bien évidemment , en voici la recette :
3 mesures de pisco
le jus d'un citron vert
1 mesure de sirop de canne à sucre
1 blanc d'oeuf
6 cubes de glace
Un petit peu d'angostura amer (concentré d'essences de plantes utilisé pour la réalisation de cocktails)
Mettre tous les ingrédients dans un shaker et agiter de manière à rendre le tout très homogène -
Verser sans attendre dans les verres et déguster
C'est bon.. et ça se boit comme du p'tit lait lol!!! mais attention 1 ça va ..2 c'est beaucoup et à 3 tu trouves plus ton lit lol !!!!!
Nous quittons la région d'AREQUIPA pour rejoindre la région de PUNO.
Le Perou est divisé depuis 2002 en 24 régions divisées elles-mêmes en provinces.
La ville de PUNO est située à 330 km d'AREQUIPA et à ... 3800 mètres d'altitude. Le soroche (mal des montagnes) nous a fait parfois "tanguer" en sortant du bus et l'aspirine a été la bienvenue pour atténuer le mal de tête. Fort heureusement nous avions NOTRE POTION MAGIQUE : LE MATE de COCA (infusion de feuilles de coca) Je dois dire que nous en avons bu des litres !!!!. l'important en haute altitude étant de s'hydrater 2 fois plus que lorsqu'on reste au ras des pâquerettes. Cette boisson se trouve partout et est très appréciée. Elle a des vertus digestives et tonifiantes.
Sur les marchés se vendent aussi des bouquets de feuilles de coca que les péruviens mâchent ou chiquent. Notre guide nous a fortement déconseillé d'en faire l'essai, notre estomac n'étant pas "entraîné" . Voici ce que j'ai trouvé sur wikipédia se rapportant à la plante de coca.
Si les premiers botanistes pensaient que toutes les plantes de coca cultivées appartenaient à la même espèce, nous savons désormais que deux espèces ont été domestiquées : Erythroxylum coca Lam. et Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron. Ces deux espèces ont chacune deux variétés distinctes : Erythroxylum coca Lam. var. coca et Erythroxylum coca var. Ipuda Plowman pour la première espèce ; Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron var. novogranatense et Erythroxylum novogranatense var. truxillense (Rusby) Plowman pour la seconde.
C'est un arbuste mesurant de 1,5 à 4 mètres de haut. Les feuilles mesurent de 2,5 à 7,5 cm et sont vert-clair.
Elle pousse à l'état sauvage dans la cordillère des Andes à des altitudes variant de 300 à 2 000 m. Erythroxylum coca Lam. et Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron affectionnent particulièrement les sols acides et, comme toutes les espèces du genre Erythroxylum
Propriétés pharmacologiques
La feuille est la seule à contenir des alcaloïdes. Elle contient en tout 14 principes actifs aux propriétés pharmaceutiques intéressantes. Ces enzymes, polysaccharides et alcaloïdes représentent de 0,2 % à 1,3 %1 de la composition de la feuille de coca. Parmi ses principes actifs on peut énumérer :
la papaïne, enzyme qui aide à la digestion en l'accélérant, propriétés cicatrisantes pour la peau,
la higrine qui a des vertus sur la circulation sanguine, et protège du mal des montagnes,
la quinoléine qui évite la formation de caries dentaires lorsqu'elle est mélangée avec du calcium et du phosphore,
l'atropine qui possède un effet déshydratant au niveau des voies respiratoires,
la benzoïne qui a un effet cicatrisant sur la peau, propriétés antifermentation,
la pectine qui est un absorbant au niveau intestinal, est aussi efficace comme antidiarrhée,
la globuline qui est une protéine cardiotonique, qui optimise le travail du cœur, évitant la tachycardie et l'hypotension, qui constituent la réponse physiologique immédiate à une haute altitude supérieure à 3 000 m, c'est aussi un remède efficace et indispensable pour le traitement de la maladie des hautes altitudes (également appelé le mal aigu des montagnes),
la pyridine qui stimule la circulation sanguine, facilitant l'oxygénation - particulièrement du cerveau - réduit par l'écoulement plus lent du sang, à cause de la polyglobulie, qui est la réponse physiologique immédiate aux hautes altitudes,
la réserpine qui réduit la haute pression sanguine,
la cocamine qui possède des effets anesthésiques,
la coniine qui est un anesthésique local puissant,
l'ecgonine qui agit au niveau du métabolisme des glucides, générant de l'énergie, il est un complément aux diètes.
l'inuline rafraîchit et améliore le fonctionnement du foie, la sécrétion de la bile et son accumulation dans la vésicule ; diurétique, aide à l'élimination des substances nocives et toxiques non physiologiques. C’est un polysaccharide qui produit une augmentation des cellules sanguines.
C'est un fondement culturel pour l'Amérique latine - notamment les hauts plateaux andins - où son usage remonte à près de 5 000 ans2. Du fait de ses différentes vertus, c'est une plante sacrée pour certains peuples amérindiens. Pour ces derniers, Mama Coca est la fille de Pachamama. Elle est ainsi utilisée traditionnellement de la Colombie jusqu'au Chili aussi bien pour ses vertus stimulantes que dans le cadre de cérémonies religieuses, elle aurait même servi de taxe d'imposition3.
Dans l'Empire inca, la coca issue de l'actuel Pérou (tupa coca) servait aux cérémonies religieuses et aux dignitaires alors que la coca issue de l'actuelle Bolivie (muma coca) servait aux fonctionnaires voire au peuple3.
Son usage est signalé par les conquérants espagnols dès le XVIe siècle qui en condamnent d'abord l'usage la qualifiant de « satanique » avant de l'encourager en constatant l'efficacité en termes de rentabilité sur les travailleurs3. C'est Monardés de Séville, un naturaliste espagnol qui en ramène les premières feuilles en Europe en 1580 même si la plante ne sera vraiment connue sur le plan scientifique qu'au XVIIIe siècleHYPERLINK \l "cite_note-larousse-2"3.
Les modes de consommation traditionnels de la coca en Amérique du Sud sont :
la mastication de la feuille de coca, qui provoque une stimulation légère ;
l'absorption de tisane de feuille de coca, aux effets également limités.
La mastication peut aussi consister en une chique (llipta) d'une pâte masticatoire (aculli) qui est un mélange d'un alcali (cendres de pommes de terre, de bananes ou Chaux) et de feuilles de coca3.
Il existe malheureusement une transformation beaucoup plus nocive de la feuille de coca
PUNO est située sur les rives du lac TITICACA. Selon la tradition cette ville serait le berceau de la civilisation inca.
Le premier inca MANO CAPAC serait sorti des eaux du lac TITICACA sur les ordres du dieu soleil pour fonder l'empire inca
Voici la vue que nous avions de notre chambre d'hotel. La lac est là... tout près..
Ce sera l'objet de mon prochain message
A BIENTOT !